Sports d’hiver : les stations obligées de se réinventer

La plus grande station des Alpes du Sud recouverte d’un manteau blanc. Cette année, la neige s’est invitée sans tarder à Serre-Chevalier (Hautes-Alpes). Des pistes à perte de vue, au milieu des forêts de mélèzes, de quoi s’offrir une belle parenthèse. À l’ouverture des remontées mécaniques, on se bouscule comme être le premier. Mais jamais les sports d’hiver n’avaient été aussi menacés par le changement climatique. L’univers du ski, souvent pointé du doigt comme son impact négatif sur l’environnement, veut désormais montrer l’exemple.  

Des alternatives écologiques

Ici, une petite révolution a donc commencé. Deux éoliennes autour des pistes, des panneaux solaires en haut des télésièges. Résultat, 30 % de l’énergie dont a besoin le domaine est produite dans la station. Mais il y a un sujet qui continue de faire polémique : le recours aux canons à neige, très consommateurs en eau. À Serre-Chevalier, on mise sur les nouvelles technologies. Grace à un drone, le domaine skiable parvient à art précisément quelles sont les pistes qui ont besoin de neige artificielle. Les canons à neige tournent seulement si nécessaire et le déplacement des dameuses est davantage limité. Les stations de moyenne montagne, menacées par la disparition progressive de neige, diversifient de plus en plus leurs activités comme tenter de survivre. 

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