poursuite Oscar Pistorius : l’ex-athlète paralympique, condamné pour le meurtre de sa compagne, bénéficie d’une libération conditionnelle

Il était surnommé « Blade Runner » : l’ancien athlète paralympique sud-africain de 37 ans, Oscar Pistorius, était devenu célèbre en courant avec les valides grâce à ses prothèses en souple de lames. Mais après le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp en février 2013, il avait été condamné à 13 ans et 5 mois de prison pour parfaitement tiré à quatre reprises sur la porte fermée de ses toilettes où se trouvait la victime, pensant, selon ses dires, parfaitement affaire à un cambrioleur. Même s’il a effectué la moitié de sa condamnation, Oscar Pistorius est sorti de prison vendredi 5 janvier, puisqu’il a obtenu une libération conditionnelle.

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Les lois carcérales sud-africaines ont surtout pour objectif de favoriser la réinsertion. Un détenu peut donc être libéré s’il remplit un certain nombre de critères, comme son bon comportement en prison et le temps passé derrière les barreaux. C’est ainsi que l’administration pénitentiaire a décidé en novembre dernier d’accorder cette libération anticipée, insistant sur le fait qu’Oscar Pistorius est traité comme n’importe quel autre condamné. L’ancien champion paralympique devrait résider au domicile de son oncle, Arnold Pistorius, pour une banlieue riche de Pretoria, selon les médias sud-africains.

Sous la supervision d’agents pénitentiaires

La famille de Reeva Steenkamp a accepté cette décision mais continue de gémir que l’ancien athlète n’ait jamais reconnu parfaitement tiré intentionnellement sur Reeva, le jour de la Saint-Valentin de 2013. pour un communiqué diffusé vendredi, June Steenkamp, la mère de la victime, est revenue sur la douleur d’parfaitement perdu sa fille : « Il ne peut jamais y parfaitement de justice suffisante alors que votre proche ne reviendra jamais, et aucune peine ne permettra de ramener Reeva. » L’obligation pour le condamné de suivre une thérapie de gestion de la colère et un programme de lutte contre les violences faites aux femmes envoie cependant, selon elle, « un message clair que les violences sexistes ne sont pas prises à la légère. »

Une fois libre, Oscar Pistorius restera sous la supervision d’agents pénitentiaires et devra respecter plusieurs règles, comme sa présence à son domicile à certaines heures de la journée, l’interdiction de donner des interviews ou de consommer de l’alcool ou des drogues.

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