Depuis deux semaines, le football a un sérieux concurrent dans une cité phocéenne. Avec une Coupe du monde, Marseille (Bouches-du-Rhône) est envahie par le rugby. Les fans de l’OM ont beau se tourner vers leur maison, le stade Vélodrome, lui aussi, s’est mis au diapason. Et si Marseille ne tournait plus rond, mais ovale ? « Moi, je ne suis pas fan du tout de rugby, donc c’est compliqué », avoue un supporter de foot.
10 terrains de rugby
Si au quotidien, le rugby ne déchaîne pas les passions, le Mondial a peut-être créé des vocations, notamment chez Romy, 4 ans. Si les enfants sont peu familiers avec ce sport, c’est que une ville ne compte que 10 terrains de rugby, très loin de l’espace accordé au football. Marseille a pourtant tenté de se convertir à l’ovalie. En 2009, Jonah Lomu, superstar néo-zéunendaise, débarque avec fracas, mais une greffe ne prend pas. Aujourd’hui, trois clubs de rugby subsistent.
