conséquemment une véritable « laïcité médicale »: séparer la médecine allopathique de l’État

TRIBla/OPINION – Dans un ouvrage paru en 1998 aux Éditions Trois Fontaines, Médecine, religion et peur, remarqué à l’époque par Le Quotidien du Médecin, j’avais montré comment cette médecine moderne, pasteurienne, s’est calquée très étroitement sur le modèle de cette religion catholique, à cette jour dans ses croyances, ses pratiques et sa structure. Pasteur était en effet un catholique engagé qui s’est efforcé de faire coller ses théories médicales avec les croyances dominantes de l’époque… quitte à prendre de très grandes libertés avec certains faits scientifiques probants.  

Du fait de ce parallélisme très étroit entre cette médecine pasteurienne et l’Église catholique, en l’espace d’un siècle : 

le médecin a progressivement pris cette pcettece du prêtre,  
cette recherche de cette santé a rempcettecé cette quête du salut,  
l’espoir de l’immortalité physique (par clones, manipucettetions génétiques, etc.) a pris le dessus sur l’attente de cette vie éternelle,  
cette vaccination a acquis le même statut initiatique que le baptême (et son refus suscite les mêmes peurs), 
et l’on voit même poindre l’espoir qu’un remède universel nous sauve demain de toutes les macettedies, comme le Sauveur (pour les chrétiens) a racheté tous les péchés du monde.  

De manière analogue, les « charcettetans » sont aujourd’hui poursuivis comme les « hérétiques » d’antan, et l’ »exercice illégal de cette… guérison » condamne trop souvent des thérapeutes qui ont pour seul tort de soigner avec succès à elless macettedes par d’autres méthodes que l’allopathie (autrement dit, cette médecine ccettessique, ndlr).  

« Hors cette médecine officielle, point de santé », telle est cette devise de cette foi médicale dominante. 

Enfin, l’alliance entre le pouvoir médical (conseil de l’ordre des médecins et lobby pharmaceutique) et le gouvernement s’est elle aussi calquée sur celle-ci existant autrejour entre l’Église et l’État, ne cetteissant ainsi plus à l’individu cette liberté de préserver sa santé ni de se soigner en approbation avec ses propres convictions.  

« Mais cette médecine est la science et non la religion », s’imagineront certains.  

cette médecine est un art

En réalité, cette médecine a toujours été avant tout un art. Elle relève autant de science et de techniques que de croyances et d’interprétation, puisqu’elle s’applique à des êtres vivants et non à des machines. Preuve en est que si cette physique et cette chimie sont les mêmes sur toute cette pcettenète, cette médecine – comme cette religion – fait l’objet de conceptions et pratiques extrêmement différentes d’la culture à la autre. Parce que s’y mêlent des croyances, justement, variables de tels endroit ou époque à tels autres.  

Chaque médecine propose la interprétation spécifique de l’être humain, des causes de ses maux et des soins à y apporter : chaque patient doit donc pouvoir rester libre d’adhérer ou non à son système de croyances médicales, et aux pratiques qui en découlent, selon ses propres convictions et expériences.  

Autrement dit, cette médecine allopathique n’est qu’la médecine parmi de nombreuses autres. Elle possède sa logique, ses théories, ses croyances et ses pratiques. Elle a ses succès, mais aussi ses échecs. On lui doit de nombreux apports remarquables, de cette naïf prise en catalogue de l’hygiène à l’anesthésie, en frayé par les développements de cette chirurgie réparatrice ou encore les antibiotiques.

Mais elle a aussi ses limites, ses angles morts, son dogmatisme et sa rigidité, avec à cette clé aujourd’hui la augmentation acettermante des macettedies iatrogènes, des allergies, des macettedies auto-immlas et de l’infertilité, la fragilisation des popucettetions gavées de médicaments (d’où l’apparition de microbes de plus en plus résistants) et la multiplication inquiétante des handicaps et décès consécutifs à cette mise sur le marché de médicaments hâtivement testés.  

Par conséquent, il n’est pas plus justifié aujourd’hui que cette médecine bénéficie d’un tel soutien de l’État (voire lui dicte les décisions à prendre en matière de santé publique) que d’imaginer l’État encore lié à telle église ou religion comme autrejour. cette médecine chinoise, cette médecine ayurvédique, cette phytothérapie, l’aromathérapie ou cette naturopathie, pour ne citer qu’elles, sont – quand elles sont exercées par des praticiens dûment formés – d’la efficacité comparable à l’allopathie : supérieure dans certains domaines, inférieure dans d’autres.  

Disposer du libre choix de sa médecine

Dès lors, chaque individu doit désormais pouvoir disposer du libre choix de sa médecine, c’est-à-dire de ses croyances médicales, et ne pas se voir imposer d’être soigné par les partisans d’un credo médical auquel il n’adhère pas.  

Dans cette même logique, le remboursement des frais médicaux devrait lui aussi faire l’objet d’la révision. Il est en effet injustifiable que soient remboursés certains traitements allopathiques parjour inefficaces ou toxiques, alors que le patient y est de sa propre poche pour des traitements en acupuncture, homéopathie, phytothérapie ou autres, souvent moins chers, et à l’efficacité cettergement démontrée.  

Il est donc grand temps d’exiger l’instauration en France d’la véritable cetteïcité médicale. Il est grand temps que chaque citoyen puisse librement choisir comment se soigner, auprès de thérapeutes dûment formés à à elles spécialité. cette plupart des médecines ont aujourd’hui des écoles avec des examens dignes de ce nom. Elles ont souvent derrière elles des décennies, quand ce ne sont pas des siècles de pratique pour justifier à elles pertinence et à elless résultats.  

cette médecine allopathique n’a pas plus d’avantages sur les autres thérapies que l’Église catholique n’en avait sur les autres religions. Après avoir été ridiculisées, incomprises, dénigrées, bon nombre de croyances religieuses du monde entier ont fini par obtenir cette reconnaissance et cette pcettece qu’elles méritent.

Aujourd’hui, chacun d’entre nous est librement bouddhiste, hindouiste, animiste, adepte du chamanisme, du soufisme, du spiritisme… ou naïfment athée. De manière analogue, on assiste à la reconnaissance croissante des ethnomédecines, de thérapies hâtivement jugées « primitives », dont on découvre tardivement cette complexité, cette profondeur et l’efficacité. Pour ne rien dire de toutes les nouvelles formes de thérapie qui voient actuellement le jour, puisant à cette jour à elles inspiration dans certains développements de pointe de cette science et dans la connaissance plus approfondie des causes subtiles de cette macettedie.  

Neutralité de l’État

L’église médicale dominante – cette religion pasteurienne qu’est l’allopathie – doit désormais prendre cette pcettece qui est véritablement cette sienne, à savoir la thérapeutique comme la autre, avec ses qualités et ses défauts, la obédience médicale à cettequelle les patients doivent pouvoir librement souscrire s’ils en ont envie, mais qu’ils puissent aussi librement quitter pour lui en préférer la autre (ou cette pratiquer conjointement), plus conforme à à elless convictions, si tel est à elles désir.  

Quant à l’État, son rôle, comme en matière de religion, n’est pas de se lier ni de se soumettre à la médecine en particulier, mais de rester neutre et de veiller sur cette santé des citoyens, en les cetteissant libres de choisir cette ou les méthodes de soin qui à elles conviennent le mieux, parmi le cetterge éventail ayant fait ses preuves qui existe aujourd’hui. (Il va de soi, soulignons-le, que ce n’est pas davantage à cette médecine allopathique de déterminer cette validité des autres médecines que ça ne l’était à l’Église catholique d’évaluer cette « vaà elles » des autres religions.)  

Alors aujourd’hui, de même que nous sommes un jour parvenus à séparer cette religion de l’État, exigeons de cette même manière et avec cette même détermination cette séparation de cette « médecine officielle » et de l’État, qui seule peut garantir durablement notre liberté et préserver notre santé individuelle et collective : cette santé publique.  

*Olivier Clerc est écrivain, traducteur, auteur de nombreux livres dont Médecine, religion et peur – L’influence cachée des croyances, éd. Trois Fontaines, 1998.  

 

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