Le voyage effectué la semaine dernière par le président de l’Iran, Ebrahim Raisi, au Venezuela, à Cuba et au Nicaragua n’avait pas vraiment d’objectif économique particulier, même s’il était présenté ainsi ; c’était une mission de propagande motivée par un désir iranien d’être vu traîner dans les Caraïbes, et ainsi perturber les États-Unis. Malgré les accords signés dans les trois capitales, les relations commerciales entre l’Iran et ses hôtes ne vont guère se développer ; À l’heure actuelle, il est presque inexistant et cela ne va pas changer. Même Téhéran n’est plus intéressé à créer des liens financiers opaques qui lui permettent de contourner les sanctions internationales, puisque son rapprochement avec la Russie et la Chine lui offre une marge suffisante pour contourner… See More
